Les vacances d'une femme d'organiste: Quelle aventure!
Les vacances sont finies depuis quelques semaines mais les souvenirs ont rempli les têtes de chaque membre de ma tribu. Je ne sais pas vous, mais j'ai remarqué que depuis que je suis maman, les vacances filent à toute vitesse! Et pourtant on en a fait des choses dans la maison, avec les enfants, la famille et les amis! Mais ça file, on n'a même pas le temps de dire "ouf" que c'est déjà fini! Pourtant, cette année, j'ai eu l'impression de vivre ces grandes vacances différemment, dans un autre état d'esprit: j'avais l'impression d'être plus émerveillée, plus joyeuse et, c'est dire, plus détendue. Est-ce la maison, le fait que nous avons pu profiter de notre jardin (ce qui n'était pas vraiment le cas l'année passée, il n'était pas totalement aménagé), est-ce le fait qu'Iris est plus grande, est-ce que c'est parce que j'ai l'impression d'avoir pu profiter de mes enfants (alors que j'ai quand même passé du temps à travailler pour ma classe) ou est-ce que, sans le savoir, j'ai commencé à lâcher-prise? J'avoue que je cherche encore la réponse à ma question. Quoi qu'il en soit, ces vacances étaient merveilleuse.
Cet été, nous avons vécu beaucoup de "première fois": notre premier jardin potager, le premier passeport vacances de Raphaël (avec un tour en hélicoptère!), nos premiers soupers/apéro avec les voisins ou les camarades d'école de Raphaël, ma première fête des vignerons, mes premières "deux semaines presque seule avec les enfants parce que papa faisait une formation continue d'orgue" (je trouve que j'ai plutôt bien géré), et surtout notre premier "roadtrip familial".
J'ai commencé mon été en m'émerveillant devant notre jardin potager. En écrivant cette phrase, je repense à Damien qui n'arrêtait pas de me dire que le jour où on aurait une maison, il ferait un potager pour y faire pousser nos légumes et pour montrer à nos enfants comment poussaient les plantes. Je lui ai laissé carte blanche sur la manière de faire et le choix des légumes et tous les deux étions dans le même état d'esprit: on essaie et on verra bien ce qui poussera. C'était très bien comme ça parce que du coup on avait aucune pression sur le résultat du projet. En plus, le fait que ce soit Damien qu'il l'ait géré était la meilleure des solutions: je ne suis pas connue pour avoir la main verte, bien au contraire. En général, les plantes ne survivent pas longtemps entre mes mains, ma mère peut en témoigner! Il faut rendre à César ce qui est à César: Damien a fait un boulot extraordinaire et quel plaisir de pouvoir cuisiner nos légumes! Nous en avons bien profité et nous en profitons encore!
Il est beau notre potager, n'est-ce pas?
L'été rime souvent avec aventure et c'est vrai qu'on a été bien occupés. Entre les sorties, les activités et tout ce qui va autour, on ne s'est pas ennuyés et les enfants ont bien contribué à notre forme physique, surtout celles de leur papa. Nous avons été invités au tout début des vacances à un souper avec les camarades de classe de Raphaël. Comme c'était dans notre village, on ne souhaitait pas prendre la voiture. En même temps, il fallait prendre les affaires pour le souper, les maillots de bains des enfants, sans oublier qu'il fallait rentrer à la fin de la fête et tout le monde sait à quel point il est difficile de faire marcher un enfant qui est fatigué. Nous avons trouvé la solution du tonnerre:
Notre charrette a permis à Damien de transporter une partie du souper et les deux grands et moi je poussais Iris, le reste du pique-nique et les affaires de piscine. Inutile de vous dire que Raphaël et Blandine ont raffolé cette solution! Damien a un peu plus souffert mais son repas était amplement mérité!
Cet été, il y avait surtout une aventure qui nous tous a marqué: notre voyage en Espagne. Non, ce n'était pas la première fois que nous allions en Espagne avec les enfants, mais c'était la première fois que nous y allions en voiture. Ce n'était pas la première fois non plus que nous faisions un long trajet en voiture avec les enfants, mais c'était la première fois que nous en faisions un aussi long (environ 3'000km aller et retour). La préparation d'un tel périple n'était pas anodine: je crois que j'ai commencé à faire les premières démarches et les premiers calculs début février alors qu'on savait qu'on allait partir fin juillet/début août.
Tout a commencé quand une de mes cousines d'Espagne nous a annoncé peu avant Noël qu'elle allait se marier. Dans ma tête c'était les feux d'artifice et la musique du carnaval de Rio: ENFIN un mariage qui allait avoir lieu pendant les vacances scolaires et qui n'était pas à l'autre bout de la planète! Vu la date du mariage, début août, il était plus que clair que nous partirions avec les enfants afin qu'ils puissent redécouvrir leurs origines, ainsi que l'endroit où j'ai passé de nombreuses vacances et où se sont mariés leurs "abuelos". La question du transport a été vite résolu: quand nous avons su que la location d'une voiture familiale avec les sièges pour les enfants nous coûterait le double, voire le triple que les billets d'avion, nous avons opté pour la solution du "roadtrip". Nous aurions pu éventuellement envisager de nous passer de la voiture si ma cousine se mariait à Madrid même où nous aurions pu profiter de toutes les commodités et des différents types de transports publiques. Mais ce n'était pas le cas: elle allait se marier en campagne, ce qui signifie moins de possibilités de transport et, même si je sais que ma famille est solidaire et unie, je refusais de les déranger en leur empruntant leur voiture ou en leur demandant de faire constamment le taxi. Ma première madeleine de Proust arrivait: j'allais revivre ce que j'ai vécu de nombreuses fois, c'est-à-dire faire un trajet d'environ 15 heures en voiture comme je l'ai eu fait quand j'étais petite.
Bien sûr, les temps changent, les conseils routiers et les mentalités aussi: je crois que la première chose que j'ai dite à Damien était que je refusais de faire le trajet d'une traite, surtout avec Iris qui n'aurait même pas 18 mois au moment du trajet. Pour éviter que ce soit trop lourd pour nos enfants, nous avons opté de faire le trajet sur 3 jours, en nous arrêtant dans des endroits pour faire un peu de tourisme et où il y aurait des Airbnb. Nous voulions évitez le plus possible les hôtels pour la simple et bonne raison que nous trouvions plus confortable de trouvez des maisons où nous pouvions continuer avoir un rythme ressemblant à celui de la maison, ce qui est moins évident dans les hôtels surtout avec les jeunes enfants. Nous avons fait une exception pour Lourdes où nous allions dormir dans un foyer qui fonctionnait un peu comme un hôtel, mais comme je n'étais encore jamais allée là-bas, j'ai dit à Damien que je souhaitais vivre "l'expérience de Lourdes" dans son intégralité, même juste pour un jour.
L'itinéraire étant prêt, il fallait s'attaquer aux habits pour le mariage. Un mariage en Espagne n'est pas comparable à un mariage en Suisse. En Suisse, dans certains mariages, j'ai eu vu des gens qui venaient en jeans et T-shirt. En Espagne, je pense que ces personnes-là n'auraient pas eu le droit de mettre les pieds dans l'église. En résumé, les femmes doivent porter des robes de cocktails, les hommes doivent avoir un costard gris ou bleu marine ou noir en portant une chemise BLANCHE et une belle cravate, les petites filles doivent porter une belle robe (une robe d'été ne suffit pas) et les petits garçons doivent porter au minimum une chemise et un bermuda. Je voulais avoir une robe de cocktail digne de ce nom et en même temps je voulais quelque chose de simple... je n'ai rien trouvé qui me plaisait. Alors, je me suis renseignée auprès d'une couturière et quand j'ai vu que ça allait me faire le même prix que si j'allais dans un magasin ou que si je commandais sur internet, je n'y ai pas réfléchi longtemps:je l'ai faite faire.
Pour les habits de mes enfants, j'ai mandaté ma maman car je savais qu'elle serait plus apte que moi pour trouver des habits suffisamment beau pour un mariage en Espagne et que je pourrais remettre à mes enfants à notre retour en Suisse. Je ne m'étais pas trompée: quand mes deux grands ont vu leurs habits, ils étaient émerveillés, Raphaël parce qu'il allait porter une cravate comme son papa et Blandine parce que sa robe ressemblait trop à celle du princesse!
Le jour J-1 est arrivé. Durant la journée, j'ai eu le temps de faire des réserves de nourritures pour nos déjeuners et nos piques-niques (Si si, je vous assure!) et Damien a pris le temps de mettre le coffre de toit sur la voiture, de charger la voiture et, surtout, de vérifier que les lecteurs DVD pour les enfants fonctionnaient. On ne va pas se mentir, ces lecteurs nous avaient déjà sauvés notre voyage à Center Parc l'année d'avant et nous n'allions pas nous priver de les réutiliser! On n'est pas du style à abuser des écrans avec nos enfants, mais là le voyage allait être long et je me souviens à quel point mes frères et moi avions rendu fous mes parents quand nous étions enfants. Ça n'allait pas forcément éviter les disputes mais nous savions que ça pouvait diminuer quelques tensions.
Enfin, le départ est arrivé nous en avons vu des paysages magnifiques, que ce soit sur la route où lors de nos arrêts à Périgueux, Burgos, Tordesillas, Segovia, Lourdes et Avignon!
Ce fut 2 semaines intenses où s'en est pris plein les yeux et avons passé des moments merveilleux avec ma famille élargie et les amis espagnols. Les enfants se sont éclatés avec leurs cousins et je pense que les deux grands ont aimé redécouvrir leurs origines et parler espagnol. Durant les six jours que nous étions sur place, nous avons logé dans la maison de campagne où j'ai passé une grande partie de mes vacances quand j'étais petite et ça faisait 18 ans que je n'y étais pas retourné. J'étais tellement heureuse de pouvoir montrer ce lieu à Damien et aux enfants et de pouvoir passer ces jours avec ma sœur et sa famille qui logeaient aussi là-bas. Nous étions certes en mode un peu "survie" (normal avec huit gamins âgés de 17 mois à 9 ans!), mais l'expérience fut belle et nous avons très vite trouvé un rythme pour savoir qui faisait quoi. Je fus très vite la préposée à la coiffure pour les filles les plus grandes, à savoir Inès, ma nièce, et Blandine. Inutile de vous dire que je me suis bien amusée pour les coiffer le jour du mariage de ma cousine:
Partir de "Las Radas", le nom de la maison de campagne, n'a pas été évident. J'avais tellement préparé ce voyage qui avait mis longtemps à venir et les jours passés là-bas ont filé à la vitesse lumière. Petite consolation de ce voyage, je ne suis pas revenue les mains vides: ma tante m'a légué un bijou qui appartenait à ma chère et tendre Abuela. Depuis, il ne quitte plus mon cou.
Quitter l'Espagne fut difficile, mais la joie de découvrir Lourdes était très présente. Je pense qu'elle a marqué chaque membre de la famille (Raphaël et Blandine n'ont pas arrêtés de regarder partout!) et nous avons même eu le droit à notre petit miracle: les enfants ne se sont pas chamaillés pendant toute la durée de notre arrêt à Lourdes! Blague à part, la phrase "Lourdes ne s'explique pas, ça se vit" est véridique: ce qui se passe là-bas est tellement beau et fort qu'on était presque déçus de n'y être restés que 24 heures. En tout cas, un jour j'y retournerai, je ne sais pas si ça sera seule, en couple ou en famille, mais j'y retournerai.
Enfin après presque 2 semaines de périples, de voyage en voiture, d'estomacs bien remplis, nous arrivions en Suisse. Je me souviens que je voulais prendre une photo du Lac Léman pour boucler les photos de notre voyage et quand j'ai regardé la photo et que je l'ai montrée à Damien, je lui ai quand même dit qu'on habitait dans le plus beau pays!
Si si, c'est bien une espagnole qui l'a dit. J'aime l'Espagne, mais je me sens tellement bien en Suisse que je ne partirai pour rien au monde. Je me sens chez moi et qu'il est bon d'y retourner quand les vacances sont finies.
Maintenant, la vie a repris son cours, l'école a recommencé, mais qu'est-ce qu'on est bien chez soi avec sa famille après être partis pendant deux semaines pour l'aventure! Vivement la prochaine!
Cet été, il y avait surtout une aventure qui nous tous a marqué: notre voyage en Espagne. Non, ce n'était pas la première fois que nous allions en Espagne avec les enfants, mais c'était la première fois que nous y allions en voiture. Ce n'était pas la première fois non plus que nous faisions un long trajet en voiture avec les enfants, mais c'était la première fois que nous en faisions un aussi long (environ 3'000km aller et retour). La préparation d'un tel périple n'était pas anodine: je crois que j'ai commencé à faire les premières démarches et les premiers calculs début février alors qu'on savait qu'on allait partir fin juillet/début août.
Tout a commencé quand une de mes cousines d'Espagne nous a annoncé peu avant Noël qu'elle allait se marier. Dans ma tête c'était les feux d'artifice et la musique du carnaval de Rio: ENFIN un mariage qui allait avoir lieu pendant les vacances scolaires et qui n'était pas à l'autre bout de la planète! Vu la date du mariage, début août, il était plus que clair que nous partirions avec les enfants afin qu'ils puissent redécouvrir leurs origines, ainsi que l'endroit où j'ai passé de nombreuses vacances et où se sont mariés leurs "abuelos". La question du transport a été vite résolu: quand nous avons su que la location d'une voiture familiale avec les sièges pour les enfants nous coûterait le double, voire le triple que les billets d'avion, nous avons opté pour la solution du "roadtrip". Nous aurions pu éventuellement envisager de nous passer de la voiture si ma cousine se mariait à Madrid même où nous aurions pu profiter de toutes les commodités et des différents types de transports publiques. Mais ce n'était pas le cas: elle allait se marier en campagne, ce qui signifie moins de possibilités de transport et, même si je sais que ma famille est solidaire et unie, je refusais de les déranger en leur empruntant leur voiture ou en leur demandant de faire constamment le taxi. Ma première madeleine de Proust arrivait: j'allais revivre ce que j'ai vécu de nombreuses fois, c'est-à-dire faire un trajet d'environ 15 heures en voiture comme je l'ai eu fait quand j'étais petite.
Bien sûr, les temps changent, les conseils routiers et les mentalités aussi: je crois que la première chose que j'ai dite à Damien était que je refusais de faire le trajet d'une traite, surtout avec Iris qui n'aurait même pas 18 mois au moment du trajet. Pour éviter que ce soit trop lourd pour nos enfants, nous avons opté de faire le trajet sur 3 jours, en nous arrêtant dans des endroits pour faire un peu de tourisme et où il y aurait des Airbnb. Nous voulions évitez le plus possible les hôtels pour la simple et bonne raison que nous trouvions plus confortable de trouvez des maisons où nous pouvions continuer avoir un rythme ressemblant à celui de la maison, ce qui est moins évident dans les hôtels surtout avec les jeunes enfants. Nous avons fait une exception pour Lourdes où nous allions dormir dans un foyer qui fonctionnait un peu comme un hôtel, mais comme je n'étais encore jamais allée là-bas, j'ai dit à Damien que je souhaitais vivre "l'expérience de Lourdes" dans son intégralité, même juste pour un jour.
L'itinéraire étant prêt, il fallait s'attaquer aux habits pour le mariage. Un mariage en Espagne n'est pas comparable à un mariage en Suisse. En Suisse, dans certains mariages, j'ai eu vu des gens qui venaient en jeans et T-shirt. En Espagne, je pense que ces personnes-là n'auraient pas eu le droit de mettre les pieds dans l'église. En résumé, les femmes doivent porter des robes de cocktails, les hommes doivent avoir un costard gris ou bleu marine ou noir en portant une chemise BLANCHE et une belle cravate, les petites filles doivent porter une belle robe (une robe d'été ne suffit pas) et les petits garçons doivent porter au minimum une chemise et un bermuda. Je voulais avoir une robe de cocktail digne de ce nom et en même temps je voulais quelque chose de simple... je n'ai rien trouvé qui me plaisait. Alors, je me suis renseignée auprès d'une couturière et quand j'ai vu que ça allait me faire le même prix que si j'allais dans un magasin ou que si je commandais sur internet, je n'y ai pas réfléchi longtemps:je l'ai faite faire.
Pour les habits de mes enfants, j'ai mandaté ma maman car je savais qu'elle serait plus apte que moi pour trouver des habits suffisamment beau pour un mariage en Espagne et que je pourrais remettre à mes enfants à notre retour en Suisse. Je ne m'étais pas trompée: quand mes deux grands ont vu leurs habits, ils étaient émerveillés, Raphaël parce qu'il allait porter une cravate comme son papa et Blandine parce que sa robe ressemblait trop à celle du princesse!
Le jour J-1 est arrivé. Durant la journée, j'ai eu le temps de faire des réserves de nourritures pour nos déjeuners et nos piques-niques (Si si, je vous assure!) et Damien a pris le temps de mettre le coffre de toit sur la voiture, de charger la voiture et, surtout, de vérifier que les lecteurs DVD pour les enfants fonctionnaient. On ne va pas se mentir, ces lecteurs nous avaient déjà sauvés notre voyage à Center Parc l'année d'avant et nous n'allions pas nous priver de les réutiliser! On n'est pas du style à abuser des écrans avec nos enfants, mais là le voyage allait être long et je me souviens à quel point mes frères et moi avions rendu fous mes parents quand nous étions enfants. Ça n'allait pas forcément éviter les disputes mais nous savions que ça pouvait diminuer quelques tensions.
Enfin, le départ est arrivé nous en avons vu des paysages magnifiques, que ce soit sur la route où lors de nos arrêts à Périgueux, Burgos, Tordesillas, Segovia, Lourdes et Avignon!
Ce fut 2 semaines intenses où s'en est pris plein les yeux et avons passé des moments merveilleux avec ma famille élargie et les amis espagnols. Les enfants se sont éclatés avec leurs cousins et je pense que les deux grands ont aimé redécouvrir leurs origines et parler espagnol. Durant les six jours que nous étions sur place, nous avons logé dans la maison de campagne où j'ai passé une grande partie de mes vacances quand j'étais petite et ça faisait 18 ans que je n'y étais pas retourné. J'étais tellement heureuse de pouvoir montrer ce lieu à Damien et aux enfants et de pouvoir passer ces jours avec ma sœur et sa famille qui logeaient aussi là-bas. Nous étions certes en mode un peu "survie" (normal avec huit gamins âgés de 17 mois à 9 ans!), mais l'expérience fut belle et nous avons très vite trouvé un rythme pour savoir qui faisait quoi. Je fus très vite la préposée à la coiffure pour les filles les plus grandes, à savoir Inès, ma nièce, et Blandine. Inutile de vous dire que je me suis bien amusée pour les coiffer le jour du mariage de ma cousine:
Partir de "Las Radas", le nom de la maison de campagne, n'a pas été évident. J'avais tellement préparé ce voyage qui avait mis longtemps à venir et les jours passés là-bas ont filé à la vitesse lumière. Petite consolation de ce voyage, je ne suis pas revenue les mains vides: ma tante m'a légué un bijou qui appartenait à ma chère et tendre Abuela. Depuis, il ne quitte plus mon cou.
Quitter l'Espagne fut difficile, mais la joie de découvrir Lourdes était très présente. Je pense qu'elle a marqué chaque membre de la famille (Raphaël et Blandine n'ont pas arrêtés de regarder partout!) et nous avons même eu le droit à notre petit miracle: les enfants ne se sont pas chamaillés pendant toute la durée de notre arrêt à Lourdes! Blague à part, la phrase "Lourdes ne s'explique pas, ça se vit" est véridique: ce qui se passe là-bas est tellement beau et fort qu'on était presque déçus de n'y être restés que 24 heures. En tout cas, un jour j'y retournerai, je ne sais pas si ça sera seule, en couple ou en famille, mais j'y retournerai.
Enfin après presque 2 semaines de périples, de voyage en voiture, d'estomacs bien remplis, nous arrivions en Suisse. Je me souviens que je voulais prendre une photo du Lac Léman pour boucler les photos de notre voyage et quand j'ai regardé la photo et que je l'ai montrée à Damien, je lui ai quand même dit qu'on habitait dans le plus beau pays!
Si si, c'est bien une espagnole qui l'a dit. J'aime l'Espagne, mais je me sens tellement bien en Suisse que je ne partirai pour rien au monde. Je me sens chez moi et qu'il est bon d'y retourner quand les vacances sont finies.
Maintenant, la vie a repris son cours, l'école a recommencé, mais qu'est-ce qu'on est bien chez soi avec sa famille après être partis pendant deux semaines pour l'aventure! Vivement la prochaine!
Commentaires
Enregistrer un commentaire